Plus on a de choix, plus il est difficile de choisir
Nos aïeux n’avaient pas autant de possibilités de choisir leur partenaire. Les villes étaient plus petites et les gens ne pouvaient communiquer qu’à l’intérieur de leur groupe social.
Aujourd’hui, il n’y a presque pas de conventions sociales et on est libre de choisir parmi des millions ou même des milliards d’habitants des grandes villes. De plus, on voyage dans d’autres villes et dans d’autres pays. Le premier contact ne doit pas forcément être personnel : on peut lire une annonce dans le journal, sur Internet. Désormais, on n’est limité que par les obstacle de langue et les possibilités financières.
Mais plus il y a de choix, plus il est difficile de choisir ! Le choix fait naître de grandes espérances à propos de ce que nous pouvons envisager. De plus, les médias nous dessinent des images idéales d’hommes et de femmes.
Il est assez difficile de choisir quelqu’un pour toute la vie. La tentation de ne choisir personne, de ne pas s’arrêter, de ne pas se lier par des promesses.
Si cette agitation ne vous intéresse pas, il n’y a pas de garanties que votre partenaire ne cherche pas celui (ou celle) qui va vous remplacer pour pimenter sa vie. La concurrence est rude et devient globale non seulement dans l’économie, mais également dans la « sexonomie » – dans les deux domaines, les tendances sont identiques.
La vie n’est calme nulle part, ni à la maison, ni au travail. Il faut toujours être vigilant. Votre société stable peut être ruinée par des concurrents, votre collègue peut vous jouer un mauvais tour, votre femme peut flirter avec un italien sympatique sur Internet ou vous tromper avec son entraîneur de fitness.
Hier l’homme était limité par des milles de coutumes, mais elles le protégeaient en même temps. Aujourd’hui, il n’y a pas de restrictions (sauf vos tabous personnels), il n’y a pas de protection non plus. Il est presque impossible d’éviter les problèmes. C’est pourquoi il est mieux d’attaquer le premier.
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