Oui ! Mais ce ne sont que les gens dignes qui ont l’honneur de le connaître. Du moins, c’est l’avis d’un businessman qui a donné une interview à un magazine célèbre. Voici des extraits de cet article.

Actuellement, les gens ressemblent plus aux singes, qu’un autre singe.

L’homme est un chaînon, entre les animaux et le surhomme.

En d’autres mots, l’amour n’est propre qu’à un surhomme. Les autres ne reçoivent que des miettes en pensant qu’ils ont connu l’amour. C’est presque la même chose que d’aller en vacances dans un pays étranger, exemple, en Chine, et de ne pas sortir de l’hôtel et après dire avec fierté que vous savez tout sur la Chine parce que vous l’avez visitée.

Le surhomme – c’est une personne qui a eu du succès dans la vie, au minimum. Cet homme sait de quoi il est capable dans des situations critiques, parce qu’il a survécu. Il connaît le prix de ses promesses, de ses paroles, il connaît les gens. C’est pourquoi il sait de quoi ils sont capables dans des situations différentes. Cet homme connaît ce que c’est que l’honneur et la noblesse.

L’amour, comme une réalisation suprême, comme une béatitude tranquille et prolongée, libre de toutes les projections futures, c’est une des qualités idéales du surhomme.

Richard Bach « Illusions ».

Toute notre conduite est dictée par des instincts. L’instinct de conservation, de multiplication, l’instinct maternel et autres. Les mêmes instincts sont propres aux animaux. Mais l’homme se diffère d’un animal, l’humanité a des voitures, la technologie, le cinéma. Pourquoi certains bergers ne peuvent-ils pas guider le troupeau aussi bien qu’un meneur de troupeau ? Pourquoi les gens ne savent-ils pas quoi faire avec la liberté ? Pourquoi ont-ils des vices ?

Si on regarde la société, on voit qu’il y a les mêmes lois que dans le monde des animaux. Qu’est-ce que l’amour ? L’affection ? L’habitude ? Le respect ? Pourquoi cesse-t-on d’y croire après quelques échecs ?

Un cas de la vie. L’homme se retrouve à l’hôpital. Sa femme, qui était avec lui plus de 20 ans, malgré que son mari n’ait jamais été tendre avec elle, la trompait, veut lui donner son foie. Est-ce par amour ? Ou elle est guidée par un sentiment de culpabilité : elle le trompait c’est pourquoi il s’est retrouvé à l’hôpital ?

Le deuxième cas. La jeune fille d’une famille aisée commence à sortir avec un jeune homme qui vient de se ruiner. Elle le soutient, même elle veut vendre sa voiture pour l’aider. Lui, il la quitte. Un monstre ? Ou un homme qui l’aime et ne veut pas l’exposer à un danger ?

Le troisième cas. Le jeune homme est emprisonné à vie. Sa femme commence à coucher avec le chef de la prison. Peut-on la traiter de trainée, si quelque temps après son mari réussit à s’évader ? Bien sûr avec l’aide du chef. Pourquoi la femme a-t-elle agi ainsi ? Est-ce par amour ?

De quel amour peuvent parler les gens ordinaires, si la femme ne veut pas faire du thé à son mari en même temps que dans le bureau elle prépare du café à son chef chaque demie-heure ? Ou le mari rencontre d’autres femmes, mais il ne quitte pas son épouse, parce qu’il la plaint, parce qu’elle dépend de lui. Où est le respect envers cette femme ?

Il y a plein de situations pareilles. C’est devenu la norme. Le mensonge, l’hypocrisie, la lâcheté, le manque de respect, la fausseté – tout cela exclut l’amour. C’est pourquoi seuls les gens hors du commun peuvent connaître l’amour.

« Mieux vaut apprendre le bonheur seule, pensais-je, aimer mes amis et mon chat, mieux vaut attendre une âme soeur qui ne vient jamais, que de faire un sinistre compromis ».

Richard Bach « Un pont sur l’infini ».

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